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Et si l'Afrique était un autre monde
Et si l'Afrique était un autre monde
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11 juillet 2007

Bye bye América ! (1)

aff_bush_de_la_2005_2La fin de la deuxième guerre mondiale avait sacré la suprématie des Etats-Unis d’Amérique. Pendant plus d’un demi-siècle après ce grand rassemblement belliciste, la super puissance militaro économique a dirigé et géré le monde selon sa soif pétrolière et sa faim boursière.

Seulement moins d’une décennie après les évènements du 11 septembre  2001 l’Amérique perd de plus en plus sa gloire.

L’invasion de l’Irak sous les ordres de Bush (fils) a aggravé les choses.

Les différentes évolutions de l’environnement international semblent avoir eu raison de la toute super puissance. De la Russie à l’Iran via le phénomène du terrorisme, le pays de l’oncle Sam perd des étoiles.

Le moyen orient ou l’énigme internationale.

                 Bien malin celui qui saura l’aboutissement de la crise Israélo-palestinienne. Un conflit vieux de plus de deux générations et qui se perpétue de générations en générations.

Aux Etats-Unis, les Présidents de la République se succèdent, chacun avec son approche de la crise, ses solutions et ses compromis. Mais la crise demeure, persiste et s’aggrave. La toute puissante Amérique ne peut rien. Pour Bush (W), «les palestiniens et les israéliens doivent parvenir à un accord afin de favoriser une stabilité dans la région», affirme-t-il alors qu’il est interrogé sur la question par les médias américains. Seulement rien n’est dit sur la question de fond qui demeure l’indépendance de l’Etat palestinien. Là-dessus, le monde entier est divisé. Tant sur les aspects juridiques de la question que sur les appréhensions socio-historiques.

Les nombreux ballets de Condoleezza Rice n’auront apportés qu’une brève accalmie d’un ou deux jours dans la zones.

La toute puissance militaire ne peut plus maîtriser deux petits territoires qui s’affrontent à longueur de journées. La situation empire. Les conflits internes naissent. Notamment en territoire palestinien où le Fatah et le Hamas ont décidé de se battre pour le contrôle d’un pays sous domination. Certainement, chacun espérant être à la tête pour obtenir l’indépendance. Les Etats-Unis ne maîtrisent plus rien et leurs forces sont très limitées au proche orient.

Ben Laden ou la naissance du terrorisme contemporain

Le terrorisme mondial a pris aujourd'hui une identité musulmane. Pourquoi ? Parce que les groupes qui le pratiquent placent l'idéologie de l'islam au coeur de leur combat. Ils constituent aujourd'hui une nébuleuse dont le chef serait Oussama Ben Laden qui a juré de punir l'Amérique le "grand Satan" et ses suppôts.

Le 11 septembre 2001, les Américains encaissent un retour de boomerang auquel ils ne s'attendaient pas. Selon eux, les attaques contre New York et Washington sont l'oeuvre de Ben Laden, installé avec ses troupes en Afghanistan. Les Américains demandent son extradition aux Talibans, au pouvoir à cette époque. Ces derniers refusent de le livrer sans preuve. Ben Laden nie toute responsabilité dans les attentats. Les États-Unis déclarent la guerre au terrorisme, chassent les Talibans du pouvoir et occupent le pays. Ben Laden et ses adjoints disparaissent dans la nature. Et ce jusqu’aujourd’hui. Plusieurs attentats qui ont lieu dans les pays alliés des Etats-Unis sont attribués ou revendiqués par Al-quaïda. Malgré toute l’armada américaine déployée en Afghanistan, malgré les localisations satellitaires dont seul les américains détiennent la primeur, Ben Laden s’est volatilisé. C’est un fantôme qui terrorise le monde entier. C’est un esprit disent certains. Et face aux esprits l’on ne peut rien. Même la grande Amérique ne peut rien.

L’invasion de l’Irak  ou la chute de l’image américaine

La guerre en Irak en 2003 opposa à l'origine l’Irak gouverné par le parti Baas de Saddam Hussein à une coalition menée par les États-Unis. Débutant avec l'invasion de l'Irak en 2003 (dite « Operation Iraqi Freedom »), le président George W. Bush a officiellement déclaré son achèvement le 1er mai 2003, sous la bannière Mission accomplie. Toutefois, le conflit perdure jusqu'à aujourd'hui, l'armée américaine étant toujours une puissance occupante, tandis que les diverses parties semblent s'être engagées dans une guerre civile de longue haleine. (Schéma classique comme en Palestine, au Liban…). Cette guerre multiforme combine résistance à l'occupant, terrorisme et lutte entre les composantes sunnites, chiites et kurdes de la population.                                   En mars 2007, Iraq Body Count estime que de 59 000 à 65 000 Irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d'attentats, auxquels il faut ajouter plus de 3 150 morts dans les rangs américains (3 650 environ pour l'ensemble des troupes de la coalition) et plus de 22 000 blessés du côté occidental, et les morts des sociétés militaires privées. La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens, réfugiés à l’étranger depuis 2003 (principalement en Syrie et en Jordanie, mais également en Europe et aux USA). Le site National priorities estime à 415 milliards de dollars le coût de la guerre.                                                                   Cette guerre a transformé négativement l’image de l’administration Bush. Torture, occupation et pillage sont autant de scandales que l’on a relevé dans les actions de l’armée américaine (et alliés) postés en Irak.                                                                                      Saddam Hussein est mort pendu selon le vœu de Bush. Les images de sa pendaison ont fait le tour du monde. Et le monde entier a été choqué. Aujourd’hui, la planète regarde les Etats-Unis d’un mauvais œil. Elle qui était jadis vénérée et psalmodiée. Elle est l’objet de tant de critiques internes comme extérieures.                                                                                               Pourtant cette guerre avait un but bien précis. «Prévenir d’éventuelle attaque contre l’Amérique».                                                                                                                                                        La guerre d'Irak est la première guerre du XXIe siècle caractérisée par la doctrine Bush de guerre préventive et la deuxième concernant ce que certains appellent le nouvel empire américain (la première étant celle contre l’Afghanistan). Elle est notamment l'occasion, pour les États-Unis et leurs alliés, de tester de nouvelles méthodes de guerre urbaine, utilisant les technologies de l'information les plus récentes, et de nouveaux concepts de travail en réseau. Cette guerre préventive intervient dans la lutte contre le terrorisme que George W.Bush a lancé en réponse aux attentats du World Trade Center (WTC) le 11 septembre 2001. Cette date a fait changer la vision de la politique de George W. Bush : il s'était plus particulièrement penché sur une baisse des impôts aux États-Unis, mais, depuis les attentats du 11 septembre, la sécurité du peuple américain est devenue une priorité. Pour cette raison, il lance une attaque à un ennemi invisible, imprévisible, qu'on ne peut pas vraiment localiser : Ben Laden, l'homme qui dirige Al Qaïda, l'organe terroriste qui a revendiqué les attentats du WTC. Mais cette invasion a provoqué l’effet contraire et n’est pas resté sans conséquence.                                                                         Comme l'avaient prévu plusieurs analystes, la disparition du régime de Saddam Hussein et l'occupation du pays par les forces américano-britannique entraînent une augmentation importante de l'activité terroriste d'origine islamiste. Mais il est important de relativiser : l'augmentation du nombre d'attaques terroristes n'est pas forcément due entièrement à l'occupation de l'Irak. Elles ont augmenté depuis que la structure pyramidale du réseau Al-Qaïda a été détruite lors de l'invasion de l'Afghanistan. Les cellules terroristes sont donc maintenant plus autonomes et n'attendent plus les ordres des responsables d'Al-Qaïda.                                         Les terroristes attaques d’avantage les alliés des USA. Attentat, opération Kamikaze, prise d’otage etc. Enfin de compte ça n’aura pas été une bonne idée de prendre l’Irak qui compte aujourd’hui de nombreux amis dont l’Iran, bête noire de Bush.

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