Divorce Nicolas-Cécilia Sarkozy
Je vous propose la réaction de la classe politique française dès l’annonce du… Clash !
Les réactions politiques au divorce de Nicolas et Cécilia Sarkozy se sont multipliées jeudi, la droite optant pour la prudence tandis que la gauche dénonçait la "pipolisation" de la politique ou s'interrogeait sur la "coïncidence" de cette annonce avec la grève sur les retraites.
Réactions à gauche
Arnaud Montebourg (PS) : "Le pays a des questions plus graves qui sont sur la table et qui ne justifient pas qu'on utilise la <<pipolisation>> et la vie privée comme moyen de faire diversion", a déclaré dans les couloirs de l'Assemblée le député de Saône-et-Loire, dans une allusion à la journée de grève, le même jour, contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.
François Hollande, premier secrétaire du PS : "Cette annonce aurait pu se faire plus tôt. Mais je veux croire à la coïncidence" avec le mouvement de grève.
Jean-Marie Le Guen (PS): "La solitude que peut redouter le chef de l'Etat, c'est celle qui le coupe du peuple. (La séparation) c'est une affaire privée, il n'y a pas de raisons de faire des commentaires politiques. C'est toujours le même homme qui préside. Je ne crois pas que les rumeurs aient pollué la vie politique: on parlait d'amendement ADN, de franchises médicales... L'important pour les Français, ce sont les conditions de leur avenir économique et social".
Benoît Hamon, eurodéputé PS: "La décision de se séparer relève à l'évidence de la vie privée et on n'a pas de commentaire particulier à faire sur cette séparation". "Il est temps qu'on sorte de la pipolisation de la vie politique".
Yann Wehrling, porte-parole des Verts: "On peut enfin constater qu'on a effectivement un président de la rupture".
Noël Mamère, député Verts: "il est temps de refermer la page de l'américanisation de la vie publique". "En mettant en scène sa vie conjugale, le président de la République a pris le risque de la surexposition et d'introduire un dangereux mélange entre sphère privée et sphère publique".
Réaction au centre
François Bayrou, président de l'UDF-Mouvement démocrate (MoDem): "Pas un mot"
Réactions à droite
François Fillon, Premier ministre: "Aucune réaction".
Roger Karoutchi (Relations avec le Parlement): "Tout a été dit. Aucun commentaire".
Christian Poncelet, président du Sénat: "je ne suis pas au courant. Moi, je ne m'occupe pas de la vie privée. J'ai déjà du mal à m'occuper de la mienne!".
Nadine Morano, porte-parole de l'UMP: "C'est une clarification qu'ils ont souhaité faire, pour notre part nous n'avons pas d'autre commentaire à ajouter". "Ca n'a jamais entaché l'activité du président de la République, qui a toujours mené son travail à bien" et "a toujours été très très mobilisé".
Patrick Balkany, député UMP, ami du couple: Cécilia Sarkozy "ne souhaitait plus participer à la vie du président, à la vie publique. C'était quelque chose d'inéluctable". "J'ai vraiment l'impression que (Nicolas Sarkozy) a tourné la page".
Isabelle Balkany, épouse de Patrick Balkany: Cécilia "savait qu'elle supporterait mal le côté conventionnel, le côté pesant de l'institution elle-même et de tout cet apparat".
Le secrétaire d'Etat à la Fonctionpublique, André Santini, a déclaré jeudi avoir "beaucoup de peine" après l'annonce officielle par l'Elysée du divorce des époux Sarkozy. "J'aime bien Nicolas, j'aime bien Cécilia et ça me fait beaucoup de peine, c'est tout. C'est un problème qui les concerne bien sûr mais il n'empêche que je suis triste".
Gilles Carrez (rapporteur général UMP du budget): "Je n'ai aucun commentaire. Je suis en plein budget. Je suis plongé dans la fiscalité et les finances".
Jérôme Chartier (UMP): "c'est vraiment de la vie privée, ça doit le rester. Si on a envie de donner sens à la politique, il faut séparer les deux. La vie privée de Nicolas Sarkozy ne regarde que lui".
(Source France 2)